Dans le cadre de sa campagne #SickOfPlastic, le mouvement On Est Prêt a fait un test de contamination à 12 polluants sur 19 personnalités et les résultats sont éloquents. Tous sont contaminés à plusieurs perturbateurs endocriniens que l’on retrouve dans des plastiques. Chaque personne du panel est contaminée par 6 à 10 des perturbateurs endocriniens analysés. 8 d’entre elles sont contaminées à 10 perturbateurs endocriniens sur 12.
3 bisphénols ont été analysés. 14 personnalités sont contaminées au bisphénol S et 9 au bisphénol A, le fameux BPA aujourd’hui interdit dans la plupart des contenants alimentaires. C’est un perturbateur endocrinien susceptible d’affecter notamment la fertilité. Concernant les phtalates, toutes les personnes testées dans le cadre de l’opération #SickOfPlastic sont contaminées par 6, 7 ou 8 phtalates à des niveaux très variables. Certaines personnalités se retrouvent exposées à des phtalates +120 fois plus que d’autres.
« Ces résultats confirment que notre société utilise beaucoup trop de plastique. Les phtalates sont encore plutôt autorisés donc c’est normal de les retrouver dans nos organismes. C’est plus surprenant sur les Bisphénol qui sont interdits dans les contenants alimentaires. Ils ne devraient presque plus se retrouver dans les échantillons humains donc on suppose qu’ils doivent venir des autres BPA contenus dans les plastiques, cela traduit le fait que le plastique est omniprésent dans notre vie quotidienne et qu’il continue à contaminer l’être humain » explique Mathilde Body-Malapel, chercheuse dans une unité INSERM à l’Université de Lille, pour La Relève et La Peste
Les additifs polluants sont omniprésents dans nos vies : il existe environ 13 000 additifs ajoutés au plastique, dont la moitié sur laquelle nous n’avons pas de données. Sur les additifs connus, 3200 sont considérés comme “substances préoccupantes”. En tout, seuls 130…
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Auteur: Laurie Debove