La décision en appel est tombée ce vendredi 8 septembre. La cagnotte de soutien au boxeur Christophe Dettinger ne sera jamais réouverte et les dons sont perdus. La justice a tranché.
➡️ En 2019, Christophe Dettinger repousse à mains nues des gendarmes en armures qui matraquaient une femme au sol. Les images de cette scène héroïque font le tour des réseaux sociaux. En quelques heures, le boxeur devient l’ennemi n°1 du gouvernement. Activement recherché, il se rend et sera condamné à un an de prison ferme. En parallèle, une cagnotte de soutien est lancée en ligne sur la plateforme Litchee pour aider sa famille. Alors qu’elle récolte de nombreux dons, elle est fermée d’office sous la pression des syndicats policiers et du gouvernement. Les autorités prétextent alors que cette cagnotte «encourage la violence». Le ministre de l’intérieur de l’époque évoquait un «financement de la violence». Marlène Schiappa réclamait même que les contributeurs soient identifiés et poursuivis. L’avocat de Dettinger, Juan Branco, a tenté de faire rouvrir la cagnotte en saisissant la justice. Après une première décision négative des juges, la procédure en appel devait être tranchée ce 8 septembre.
Un rassemblement était annoncé par les Gilets Jaunes pour l’occasion, mais il n’a pas eu lieu : la justice a décidé de rendre sa décision par mail, annulant ainsi l’audience publique et l’occasion de se réunir. C’est un nouveau refus : les juges, incapables d’orthographier le nom du boxeur dans leur mail, rebaptisé «Dedinger», estiment que la cagnotte a pour objectif «la valorisation monétaire de violences volontaires». Juan Branco rappelle que cet appel aux dons appelait seulement à «ne pas laisser seul Christophe Dettinger» et «soutenir sa famille». Ainsi, «la cour réinterprète le sens du contrat» estime l’avocat. Où iront les fonds ? Seront-ils restitués aux milliers de donateurs et donatrices…
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Auteur: B