« Le gouvernement est fragile, le 5 juin il y aura enfin un vote à l’Assemblée. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Aux députés de se prononcer, maintenant », appelle la CGT dans un appel à mobilisation le 5 juin contre la réforme des retraites. Le syndicat appelle également à interpeller les députés de chaque département par voie électronique.
En février dernier, un cycle de négociation entre syndicats et patronat a été ouvert sur les retraites. « Le Premier ministre, François Bayrou, qui avait annoncé lors de son discours de politique générale mi-janvier l’ouverture de discussions « sans totem ni tabou » – même sur l’âge de départ à la retraite – pour parvenir à « une réforme plus juste », a vite refermé le champ des possibles. Au mois de mars, il écartait même toute possibilité de revenir à un âge légal à 62 ans, provoquant le départ de la CGT du conclave », rappelle Rapports de force. Depuis, la CGT cherche à mobiliser les salariés pour peser sur le négociations.
La Fédération des associations générales étudiantes (Fage), l’Unef, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne appellent aussi les jeunes à la grève et à manifester pour « des augmentations de salaires, des bourses étudiantes, des pensions et des minimas sociaux ». Selon le décompte de la CGT 134 rassemblements et manifestations sont programmées dans 94 départements.
Le vote du 5 juin concerne une proposition de résolution, déposée par les députés communistes et ultramarins du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), dans le cadre de leur niche parlementaire. Composée d’un article unique, elle « affirme l’impérieuse nécessité d’aboutir à l’abrogation des mesures les plus régressives » de la réforme des retraites de 2023, à savoir « le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64…
Auteur: Rédaction