Loi plein emploi – France Travail et le Réseau pour l’Emploi : une attaque généralisée contre la protection sociale
Officiellement pour pallier, entre autres, les difficultés de recrutement des entreprises, à moindre coût, l’Assemblée nationale a adopté le 18 décembre 2023 la loi dite « plein emploi » mettant en oeuvre France Travail et le Réseau pour l’Emploi. Depuis le 1er janvier, Pôle Emploi est désormais renommé France Travail et à ce titre s’affiche comme l’opérateur du Réseau pour l’Emploi.
Au-delà d’un changement de nom -déjà discutable- de l’opérateur, la loi « plein emploi » vient modifier non seulement l’organisation du service public de l’emploi mais également les droits des privé⋅es d’emploi : allocataires du RSA et leur conjoint, l’allocation adulte handicapé, anciens bénéficiaires d’un projet personnalisé de scolarisation de la MDPH, allocataires de l’assurance chômage, etc. Les travailleur⋅ses privé⋅es d’emploi pourraient être contraint⋅es d’accepter à peu près n’importe quels ateliers d’aide à la recherche d’emploi, prestations externes d’accompagnement voire, et ce jusqu’à un emploi qui leur serait proposé, une rémunération faible (voire inexistante dans le cadre du RSA) et des conditions de travail dégradées, sous peine de sanction.
Les salarié·es en activité pourraient voir arriver de nouveaux collègues, peut-être aux mêmes postes mais moins bien rémunérés et moins protégés. Rapidement, ils n’auront plus de marge de manoeuvre pour des négociations salariales puisque l’employeur aura la possibilité de “piocher de la main d’oeuvre à faible coût” dans le « Réseau pour l’Emploi » sans n’avoir aucune responsabilité envers ces « autres » travailleurs et travailleuses puisque non salarié⋅es.
L’organisation du « Réseau pour l’emploi »
France Travail est aussi la porte d’entrée unique du Réseau…
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