La Chapelle-d'Angillon : soixante ans de propagande fasciste

C’est l’heure des grandes vacances. On se cherche des spectacles. S’il y a des endroits où aller pour s’amuser entre camarades de lutte, il y a aussi des endroits à boycotter fermement. En voici un à ne fréquenter sous aucun prétexte, que vous soyez Belge, Suisse, Parisien, Dijonnais, Brestois, ou autre : la Chapelle-d’Angillon. En effet, au nombre des plus belles histoires de l’Oncle Adolf, il convient aujourd’hui d’ajouter les Médiévales subventionnées de la Chapelle-d’Angillon sur lesquelles se sont penché les fées bienveillantes de Pétain, de la Waffen SS, de l’OAS, de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, d’Ordre Nouveau, du PFN, et, naturellement, de l’inénarrable DRAC Centre-Val-de-Loire.


LA CHAPELLE-D’ANGILLON : SOIXANTE ANS DE PROPAGANDE FASCISTE

1. JEAN DOGNY OU : LES FAUX COMTES FONT LES BONS NAZIS

Le « comte » d’Ogny, actuel propriétaire du château de la Chapelle-d’Angillon, n’est pas vraiment comte. D’ailleurs, pour l’état-civil, il s’appelle Dogny, et non d’Ogny, et n’appartient pas à la descendance du Rigoley d’Ogny dont le rôle de basse police sous Louis XVI consistait à ouvrir la correspondance des gens. Ce Rigoley passa d’ailleurs à la franc-maçonnerie révolutionnaire en quatrième vitesse en 1789 en intégrant la loge de Saint-Jean d’Écosse du Contrat Social. Quant au château de la Chapelle-d’Angillon, il s’est toujours appelé château de Béthune et ne doit la disparition de son nom qu’au caractère embarrassant de ce « Béthune » qui rappelle qu’il fut le château de famille de Sully, ministre de Henri IV et jamais d’aucun d’Ogny, encore moins d’un Dogny. Les Dogny sont originaires de Laon, et non du Berry. Ils n’ont fait l’acquisition du château de Béthune que dans le dernier quart du 20e siècle, par mariage. L’histoire est simple. Dogny s’est marié avec la fille de Henri Coursier. Henri Coursier, né à Bourges en 1897, est un diplomate…

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