Simone Pieranni, dans « Red Mirror », explique quelle est la place du numérique dans la Chine d’aujourd’hui, une préfiguration de la société de contrôle qui pourrait s’imposer au monde entier.
- Présentation du livre par son éditeur :
La Chine a longtemps été considérée comme « l’usine du monde » fabriquant pour l’Occident, grâce à sa main-d’œuvre surexploitée, les biens de consommation puis les objets technologiques conçus dans la Silicon Valley.
Cette période est révolue : en développant massivement recherche, éducation et investissements, la Chine est devenue leader dans le domaine des technologies. Intelligence artificielle, villes intelligentes, paiement via les smartphones, surveillance et reconnaissance faciale sont déjà des réalités de l’autre côté de la Grande muraille numérique.
L’avenir s’écrit dorénavant en Chine. Mais quel avenir ?
Les stratégies géopolitiques de Xi Jinping, l’organisation du contrôle social et l’acceptation confucéenne de la surveillance personnalisée par le plus grand nombre sont le moteur de ce développement à marche forcée. Et ouvre la porte d’un monde qui ressemble déjà à la série dystopique dont s’inspire le titre de cet ouvrage.
Un regard lucide sur la place du numérique dans la Chine d’aujourd’hui, écrit par un journaliste qui y a vécu longtemps et qui continue de suivre les évolutions rapides des industries de pointe. Alors que les équilibres mondiaux changent, le récit de Simone Pieranni donne des clés essentielles pour comprendre la nouvelle situation.
- Red Mirror. L’avenir s’écrit en Chine, de Simone Pieranni, cahier photos par Gilles Sabrié, C&F éditions, janvier 2021, 184 p., 25 €.
La suite est à lire sur: reporterre.net
Auteur: Reporterre