La Chine et la lutte pour la paix — Carlos MARTINEZ

Intervention de Carlos Martinez le 1 avril 2024

« Je vais concentrer mes remarques sur les relations internationales de la Chine et sa stratégie mondiale. C’est un sujet sur lequel il y a beaucoup d’incompréhension et d’obscurcissement, en particulier dans le contexte d’une nouvelle guerre froide menée par Washington, que la classe dirigeante britannique n’est que trop heureuse d’accepter.

Les grands médias sont pleins d’hystérie à propos de « l’agression » ou de « l’affirmation de soi » de la Chine. Lorsque la Chine réitère sa position sur Taiwan – une position qui n’a en fait pas changé de manière significative au cours des sept dernières décennies et qui est tout à fait conforme au droit international – elle est accusée d’intensifier la menace de guerre.

Lorsque la Chine refuse d’accepter les sanctions illégales et unilatérales des États-Unis (par exemple contre la Russie, l’Iran, la Syrie, le Nicaragua, Cuba, le Venezuela, l’Érythrée et le Zimbabwe), elle est accusée de « renverser l’ordre international fondé sur des règles ».

Lorsque la Chine établit des relations bilatérales et des accords commerciaux avec les Îles Salomon, le Honduras, le Nicaragua et Nauru, elle est accusée de s’engager dans une domination coloniale.

Lorsque les entreprises chinoises investissent en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes et dans le Pacifique, elles sont accusées d’imposer des pièges à la dette.

Malheureusement, une grande partie de la gauche adopte une position assez similaire à celle de la classe dirigeante sur ces questions, considérant que la Chine est une puissance impérialiste, qu’elle est engagée dans un projet expansionniste.

Ce type d’analyse de la gauche conduit inexorablement à une position « ni Washington ni Pékin », mettant sur un pied d’égalité les États-Unis et la Chine, et plaçant la Chine dans la même catégorie que les puissances impérialistes. Selon…

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Auteur: Carlos MARTINEZ