La chute de la maison Guérini

En réalité, ce verdict est aussi sévère qu’attendu. Après le réquisitoire prononcé mi-mars, Jean-Noël et surtout Alexandre Guérini savaient que la partie était perdue, cette fois. Des mois durant, avant que les débats ne commencent, alors qu’il relisait chaque ligne de l’énorme dossier d’instruction dans son bureau au 1er étage du siège de son entreprise de déchets, le second, le plus menacé, s’était préparé à cette hypothèse. Elle s’est donc confirmée, sans doute aussi lestée du poids des ans. Comme s’il s’agissait de rattraper le temps perdu, ou, peut être, d’en… gagner.

Ce vendredi, passé 20 heures, au moment de boucler, le téléphone a vibré. A l’autre bout du fil, Alexandre Guérini a pris la peine de nous appeler : « Ils ont été particulièrement dur contre mon frère, et contre moi, mais il faut l’accepter : la loi de la République, elle fonctionne pour tout le monde ». Le cadet de la fratrie attend de prendre connaissance des motivations du jugement pour décider, avec ses conseils, s’il fait appel. Il a refusé d’aller purger sa peine à Borgo, en Corse, pour plutôt rester à Marseille. « C’est la fin d’une famille, voilà…, constate-t-il au soir de ce prononcé. Notre famille, elle disparaît ».

La suite est à lire sur: www.blast-info.fr
Auteur: Blast info