Les sénateurs ont voté 6,3 milliards d’économies pour 2025, avec des coupes dans l’écologie et l’enseignement supérieur. Thomas Porcher critique ces choix, soulignant que les plus vulnérables paieront le prix.
6,3 milliards d’économies supplémentaires, c’est ce qu’ont voté les sénateurs pour le projet de loi de finances 2025. “L’examen a été marqué par les coups de rabot de dernière minute du gouvernement” raconte Public Sénat. La chaîne raconte : “un amendement de dernière minute, déposé parfois dans la nuit voire une heure avant, souvent défendu laconiquement par des ministres, dont plusieurs se voient eux-mêmes imposer ces coupes par Bercy. Les sénateurs se sont retrouvés à découvrir ces économies supplémentaires, ne pouvant travailler dans de bonnes conditions.” Une méthode décriée de la gauche jusqu’aux républicains, décrivant des conditions de travail “athlétiques”.
Public Sénat poursuit : “Cette méthode, qui ne fait pas dans la dentelle, a un objectif : trouver des économies. Et le gouvernement n’y est pas allé de main morte. Ce qu’il assume. Il vante une réduction des dépenses de l’Etat et de ses opérateurs de 2 %. Du jamais vu depuis 25 ans, souligne l’exécutif.”
La majorité sénatoriale (droite et gouvernement), a tout de même soutenu ces coupes.
Quelques exemples : -995 millions sur l’écologie, -630 millions sur l’enseignement supérieur et la recherche. Sur les collectivités, on rabote l’augmentation, de 5 à 2,2 milliards. Public Sénat note une “Rare exception : le budget de la défense est sanctuarisé, avec une hausse de 3,3 milliards d’euros, conformément à la trajectoire de la loi de programmation militaire 2024-2030”.
Alors ça c’est ce qui a été décidé au Sénat. On le sait, à l’Assemblée Nationale le budget s’est fait censurer. Donc rendez-vous à la commission mixte paritaire le 30 janvier, où députés et sénateurs vont…
Auteur: Le Média