De la certitude revanchiste vers la frénésie des sanctions Dans la nuit du 27 février 2022, Ursula van der Layen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’Union Européenne et ses partenaires ont pris la décision de « paralyser » les actifs de la banque centrale russe, « pour ne pas permettre à la banque de Russie d’utiliser ses propres réserves internationales, afin d’affaiblir l’effet des sanctions occidentales ».
Le 1er mars 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, dans une interview à France Info a fait le résumé précis des projets et certitudes du camp Occidental vis-à-vis de Moscou : « Oui, les sanctions sont efficaces. Les sanctions économiques et financières sont même d’une efficacité redoutable. Et je ne veux laisser planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne sur ce sujet. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie […] Nous allons donc provoquer l’effondrement de l’économie russe ».
Une semaine plus tard, le 7 mars 2022, la Fédération de Russie est officiellement devenue le leader mondial au niveau du nombre des sanctions émises contre un état, en dépassant celui de l’Iran qui a détenu ce palmarès jusqu’à ce jour.
Des mois se sont écoulés et les adversaires de la Russie ont commencé à faire des constats de plus en plus inquiétants : si la quantité record des sanctions dans l’histoire de l’humanité a bien produit des effets nuisibles sur l’économie russe, cette nuisance s’est avérée incomparablement plus modérée que celle escomptée et annoncée d’avance par l’exultation du ministre français.
Contrairement à l’effondrement rapide tant espéré, l’économie russe a démontré une fâcheuse stabilité et force totalement inattendues par les attaquants qui n’ont pas pris en compte dans leurs calculs plusieurs facteurs clés, dont…
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Auteur: Oleg NESTERENKO