Le lido de Thau avec vue sur l’étang de Thau. (Photo d’illustration Chistian Ferrer/Wikipedia commons)
Dans un rapport publié le 2 mai, La chambre régionale des comptes évoque de “nombreuses lacunes” dans la stratégie du Département de l’Hérault en ce qui concerne l’aménagement du littoral face aux défis environnementaux. Elle souligne “l’absence de définition d’indicateurs de résultats pour l’ensemble de ses plans”, et l’absence de “bilan systématique des actions menées, ce qui ne permet pas d’en évaluer l’efficacité”
Décidément, la chambre régionale des comptes multiplie les alertes sur la gestion des risques environnementaux dans l’Hérault. Fin mars, elle alertait sur les risques de submersion par les eaux du front de mer au sud de Montpellier à l’horizon 2050. Le 24 avril, c’est la stratégie de lutte de la Métropole de Montpellier contre le changement climatique qui était sévèrement critiquée par le gendarme administratif et financier. Et ce 2 mai, l’institution en remettait une couche avec un rapport de 53 pages sur la gestion du littoral héraultais.
Les dangers de l’urbanisation
Dans un premier temps, le rapport dresse un portrait de l’aménagement du littoral héraultais, avec les risques associés à l’urbanisation et l’artificialisation des sols liés notamment à l’économie du tourisme. “La constitution d’une armature urbaine autour d’un réseau de villes dense tout le long du littoral héraultais est source de plusieurs effets négatifs. L’artificialisation des sols constitue le premier d’entre eux. Bien que le phénomène se soit ralenti par rapport à la période 2000-2006, les sols artificialisés représentaient 10,4 % du territoire héraultais en 2018, soit au-dessus de la moyenne de 9 % recensée en France métropolitaine”, écrit la chambre régionale des comptes.
Le Département de l’Hérault, selon le…
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Auteur: Elian Barascud