La crise de la COVID-19 : Attac exige que les riches du pays partagent le fardeau

Pourquoi avons-nous besoin de répartir les coûts ?

La crise de la Covid-19 a mis notre société devant des contraintes insoupçonnées. De nombreuses personnes vivent des souffrances profondes, que ce soit des caissier.es, le personnel soignant ou les le parents, qui doivent gérer leurs enfants dans des petits appartements. Nous tenons le coup ensemble et chacun.e fait sa contribution pour survivre aux temps difficiles.

Mais cela ne suffira pas pour surmonter la crise. Notre société s’apprête à faire face à des coûts exorbitants, résultat du virus lui-même, mais aussi de la crise économique qui viendra comme conséquence des mesures employées pour vaincre la pandémie. Le taux de chômage est déjà le plus élevé de toute l’histoire de la Seconde République (note du traducteur : c’est-à-dire en Autriche depuis 1945). Les premiers calculs des universités d’Oxford, de Cambridge et de Zurich montrent qu’aux États-Unis et en Grande Bretagne, les plus touchés par la crise sont les jeunes, les travailleurs aux emplois précaires et aux salaires les plus bas. A cela se rajoute l’augmentation du niveau de stress, de fatigue et des maladies mentales. Le système des soins 24/24 risque de s’effondrer. Le Gouvernement prévoit une enveloppe d’aides atteignant les 38 milliards d’euros. C’est plus que ce que l’État alloue annuellement pour les écoles, les universités, le transport, la police, les pompiers, la justice, les prisons et l’armée. Et ce n’est peut-être que le début.

Quelqu’un va devoir payer ces coûts

Ces dépenses nous poursuivront encore pendant des années et quelqu’un devra en prendre la charge. Lors de la dernière crise économique de 2008 c’était la population générale. C’était elle qui a payé pour les sauvetages des banques au bord de faillite par le biais des taxes sur les prêts et sur la valeur ajoutée, ainsi qu’à travers des coupures budgétaires dans l’éducation, la sécurité sociale et la santé. Si nous n’agissons pas maintenant, cela risque de se reproduire. Et alors ceux et celles qui sont aujourd’hui célébré.es en tant que héros et héroïnes, devront non seulement continuer à faire leur travail dangereux, mais aussi payer les pots cassés.

C’est ce qu’il faut éviter à tout prix. Voilà pourquoi Attac exige une répartition égalitaire des coûts avec les plus riches. Car ceux qui ont beaucoup se doivent de contribuer à la hauteur de leurs capacités.

L’argent nécessaire pour surmonter la crise est là. La richesse extrême d’un petit…

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Auteur: Attac Autriche