S’adressant aux ambassadeurs au Conseil de sécurité, Geir Pedersen a appelé à une désescalade régionale, en commençant par un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Outre les retombées régionales, il a exprimé sa profonde préoccupation concernant le conflit en cours en Syrie même.
« Il n’y a en fait aucun signe de calme sur aucun des théâtres syriens – seulement des conflits non résolus, une violence bouillonnante et de vives flambées d’hostilités, qui pourraient tous être le déclencheur d’une nouvelle conflagration », a-t-il déclaré.
Situation humanitaire
Rappelant que la situation humanitaire est sombre, M. Pedersen a souligné la nécessité d’un meilleur accès et d’un soutien généreux des bailleurs de fonds pour soulager les souffrances de millions de personnes.
Dans le même temps, la situation économique reste tout aussi préoccupante, avec des prix alimentaires qui ont doublé au cours de l’année écoulée et une livre syrienne dont la valeur a été divisée par 15 par rapport au dollar américain depuis 2020.
« Les souffrances incessantes endurées par les Syriens ont des répercussions sur les plus vulnérables », a-t-il poursuivi. « De nombreux interlocuteurs parlent à mon bureau de l’augmentation de la violence sexiste, ainsi que des mécanismes d’adaptation négatifs tels que le mariage précoce ou les femmes contraintes à se prostituer ».
Il a déclaré qu’il fallait une approche nouvelle et globale pour relever les défis multiformes auxquels est confrontée la Syrie, ajoutant qu’il restait déterminé dans son engagement à trouver une voie vers la paix en Syrie.
Restes explosifs de guerre
Faisant écho à cette sombre évaluation, Ramesh Rajasingham, Directeur de la coordination au Bureau des affaires…
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Auteur: Nations Unies FR