Ça y est, la campagne présidentielle est lancée.
Et elle sera puante.
Vendredi dernier, aux Mureaux, en région parisienne,
Emmanuel Macron a dévoilé son principal axe de campagne. Ce combat contre le séparatisme islamiste prend la forme d’un projet de loi
qui sera présenté en Conseil des ministres le 9 décembre.
Avant d’être examiné par l’Assemblée nationale, début 2021.
L’ambition de ce projet de loi est de limiter l’enseignement à domicile
et contrôler le financement des mosquées.
Les enfants devront être scolarisés dès l’âge de 3 ans.
Et la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État sera modifiée
pour “libérer l’Islam des influences étrangères”.
Le texte du projet de loi a été dévoilé par Gérald Darmanin sur… Twitter.
Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour être dans le coup !
Et là, surprise :
la lutte contre le séparatisme islamiste s’est transformée en projet de loi
“visant à renforcer la laïcité et à conforter les principes républicains.”
Un changement de pied qui a déçu ceux à qui le texte était destiné :
la droite et l’extrême droite.
On a compris. L’idée du Président avec ce nouveau débat sur l’Islam
était de couper l’herbe sous le pied à tous ceux qui sont à sa droite.
Et de ne surtout pas évoquer son propre bilan.
Mais Emmanuel Macron a un second objectif.
Pilonner la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon.
Auteur : Le Média
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