L’Amazonie équatorienne est (encore) menacée. Mais cette fois-ci, point de projets pétroliers ou miniers, c’est désormais une énergie présentée comme « verte » qui est responsable de cette situation dramatique. L’exploitation frénétique des forêts primaires, pour abattre du bois destiné à fabriquer les pales de générateurs éoliens, affecte directement les écosystèmes dont dépendent de nombreuses communautés amazoniennes : habitats d’animaux protégés menacés, hausse de l’exploitation illégale, précarisation des travailleurs et division au sein même des communautés indigènes sont devenus monnaie courante dans la province de Pastaza. L’une des zones naturelles les plus riches en biodiversité de l’Amazonie. Une ONG de terrain équatorienne tente d’y faire face : la Fundacion Pachamama. Nous avons rencontré sa présidente et directrice, Belén Paez, afin de mieux comprendre la situation.
L’Amazonie équatorienne est (encore) menacée. Mais cette fois-ci, point de projets pétroliers ou miniers, c’est l’énergie dite « verte » qui est responsable de cette situation dramatique. Oui oui, celle qui provient des éoliennes situées à côté de chez vous. La demande mondiale d’énergie propre est telle que certaines entreprises exploitent l’Amazonie afin d’abattre un type de bois connu comme résistant et de grande qualité pour fabriquer les pales de générateurs éoliens : le balsa. Ces deux dernières années, l’abattage de balsa a explosé. En cause ? Une subvention de l’État équatorien, qui aurait encouragé les investisseurs chinois à investir dans le balsa. Les entreprises chargées d’abattre le bois tentent désormais de pénétrer sur le territoire des Sápara, une nationalité équatorienne déclarée par l’UNESCO comme site du patrimoine mondial (avec une population de seulement 350 personnes).
L’exploitation frénétique des forêts primaires affecte directement les écosystèmes dont dépendent de nombreuses communautés amazoniennes : habitats d’animaux protégés menacés, hausse de l’exploitation illégale, précarisation des travailleurs, division au sein même des communautés indigènes. L’urgence du matériel et le manque de vigilance du gouvernement équatorien en raison des restrictions liées à la pandémie ont contribué au chaos, notamment dans la province de Pastaza, l’une des zones naturelles les plus riches de l’Amazonie, qui abrite des dizaines de milliers d’hectares de cette espèce. La situation est alarmante. Une ONG de terrain…
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Auteur: Camille Bouko-levy