La « dictature verte », ce mythe qui sert le capital


À mesure que la situation environnementale s’aggrave, de plus en plus d’écologistes  réclament des mesures fortes pour faire face à la situation. C’est ainsi que le député Julien Bayou (NUPES), proposait récemment l’interdiction des jets privés. Or, pour d’autres, ce type de  mesures attenterait tout simplement aux libertés individuelles. Mise au point.

Levée de bouclier à droite 

À la droite du spectre politique, de Renaissance à Reconquête, on verse allègrement de  nouvelles larmes de crocodiles. Le gouvernement en tête, pourtant condamné pour inaction  climatique, se proclame comme le grand défenseur de la liberté.

Sur les réseaux sociaux, les anathèmes fusent contre les écologistes. Du réchauffé : « khmers verts », « dictature verte », « ayatollahs de l’écologie »… Le présentateur de télé Mac Lesggy, bien connu pour ses positions néolibérales et ses conflits d’intérêts avec les lobbies industriels, a même poussé l’indécence jusqu’à faire une analogie entre les écologistes et les nazis en détournant la célèbre formule de Martin Niemöller. Une réactance soudaine qui reflète combien la fin des privilèges apparaît à leurs yeux comme une menace autrement plus inquiétante que la fin du monde.

 

Détruire la planète, un moteur pour l’emploi 

Un autre argument complètement éculé avancé par les partisans de l’immobilisme est celui de l’emploi. Ainsi, selon Olivier Véran, porte parole du gouvernement, il ne faudrait surtout pas interdire les jets privés parce que ceux-ci seraient pourvoyeurs d’emplois. Mais devrait-on continuer à poursuivre…

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Auteur: Sharon Houri