[…] ’Les États-Unis ne seront pas en mesure de faire face aux problèmes délicats du Moyen-Orient s’ils ne peuvent pas avoir une discussion sérieuse et franche sur le rôle du lobby israélien’. – John Mearsheimer et Stephen Walt.
Le mois dernier, alors qu’Israël commençait à accélérer sa campagne de bombardements sur Gaza, le président des États-Unis s’est assis avec le premier ministre israélien au début d’une réunion du cabinet de guerre israélien. Benjamin Netanyahu avait téléphoné à Joe Biden deux jours auparavant pour lui demander ce que le Times of Israel a appelé une ’visite de solidarité’.
Beaucoup de temps s’est écoulé depuis la visite de Joe Biden en Israël. L’atrocité de la campagne militaire israélienne menée sans discernement à Gaza est désormais largement reconnue comme constituant un génocide. La semaine dernière, des pays non occidentaux respectueux des principes – la Bolivie, le Chili, la Colombie et le Honduras – ont commencé à rompre leurs relations avec Tel-Aviv ou à rappeler leurs ambassadeurs. Depuis, cinq autres pays ont retiré leurs ambassadeurs d’Israël, dont l’Afrique du Sud, la Jordanie et la Turquie. Comme on peut s’en douter, l’ordre mondial a été perturbé.
Mais des questions demeurent. Que signifie la solidarité, comme le promet M. Biden, alors qu’Israël commet quotidiennement des crimes de guerre au vu et au su du monde entier ? Pourquoi les États-Unis, en violation du droit international et de tout ce qu’ils prétendent défendre, aident-ils et encouragent-ils le programme israélien de nettoyage ethnique à Gaza ? Pourquoi […] les États-Unis donnent-ils la priorité aux intérêts et à la sécurité d’Israël plutôt qu’aux leurs, tout en portant atteinte à leur crédibilité […] à l’étranger ?
Ces questions soulèvent la question du rôle de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). La politique étrangère des États-Unis…
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Auteur: Cara MariAnna