Les Républicains se mettent en ordre de vote
Les députés Les Républicains se sont mis d’accord sur un soutien à la réforme des retraites ce mardi à l’occasion d’un bureau politique. Seul huit des députés de la droite républicaine, dont son numéro deux Aurélien Pradié, ont refusé de voter pour que LR apporte le concours de ses voix à la majorité. S’il n’est pas certain que les députés aient à voter le projet de loi rectificatif des finances de la Sécurité sociale d’ici la fin des débats à l’Assemblée nationale vendredi soir, cette décision est lourde de conséquences sur la suite du parcours parlementaire. La droite étant majoritaire au Sénat où le texte arrivera en commission des affaires sociales à partir du 27 février.
Pas de deux
En écho à la décision des députés de droite Les Républicains, Élisabeth Borne a annoncé cet après-midi le dépôt d’un amendement sur les carrières longues, pour faire en sorte que les salariés ayant commencé avant l’âge de 21 ans ne se retrouvent pas à devoir travailler plus de 43 annuités. Une revendication des élus de droite satisfaite le jour où ces derniers décident d’apporter leur soutien à la réforme.
Poker menteur à l’Assemblée
C’est pas moi qui bloque c’est toi. Conséquence du véhicule législatif choisi par la majorité, les débats seront déjà clos à la fin de la semaine, alors qu’ils ont débuté lundi 6 février. Par conséquent, au vu du nombre d’amendements déposés, l’ensemble des articles du projet de loi ont peu de chance d’être votés, dont l’article 7 qui prévoit le report de l’âge légal à 64 ans. Ainsi, majorité et opposition tentent d’en renvoyer la responsabilité à l’autre camp. Symboliquement, le groupe insoumis a cependant indiqué hier soir qu’il retirait un millier d’amendements sur plus de 10 000 restants à examiner. De leur côté, les élus écologistes ont fait savoir ce mardi qu’ils comptaient retirer la grande majorité des leurs.
On a trouvé 150 milliards pour les retraites
« C’est 150 milliards d’euros sur les dix prochaines années » dramatisait Élisabeth Borne, le 2 février dernier sur France 2, à propos des déficits cumulés des régimes de retraite, à l’horizon 2032. Pour aider la Première ministre, nous avons pris notre calculette et examiné l’annexe 5 du projet de loi de finance de la Sécurité sociale voté en fin d’année dernière. Et nous avons trouvé que les exonérations de cotisations patronales, censées favoriser…
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Auteur: Stéphane Ortega