La façade de Matignon peinturlurée par des militants de Dernière rénovation

Mercredi 4 janvier vers 12 h 30, deux jeunes militants de Dernière rénovation ont aspergé la façade de l’hôtel de Matignon, siège du Premier ministre, de peinture orange. Ils portaient des t-shirts blanc avec l’inscription « Qui est coupable ? ». Ils ont été placés en garde à vue par les forces de police pour dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique et outrage à personne dépositaire de l’autorité publique. « Mettre de la peinture lavable sur un mur, c’est rien comparé à l’affront que nous fait le gouvernement en disant que la réchauffement climatique était imprévisible », a témoigné Adrian, 22 ans, l’un des militants, sur Twitter.

« Aujourd’hui, j’asperge des murs de peinture ; dans quelques années, les enfants que vous connaissez mourront de faim, de soif et de guerres, a écrit sa complice Charlotte, 20 ans, dans un communiqué. Selon vous, où est la violence ? Dans la peinture qui se nettoie ? Ou dans le sang qu’a sur les mains le gouvernement ? »

« Selon vous, où est la violence ? »

Ils ont choisi de peinturlurer la résidence officielle de la Première ministre, Élisabeth Borne, le jour de la rentrée du gouvernement afin de dénoncer l’inaction politique face au réchauffement climatique. Il s’agissait d’entrer « en résistance civile pour forcer à agir un gouvernement doublement condamné par la justice française et officiellement hors-la-loi depuis le 31 décembre 2022 », écrit le collectif. Le tribunal administratif de Paris avait en effet ordonné à l’État de prendre des mesures, d’ici la fin de l’année 2022, pour réparer le préjudice écologique.

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Auteur: Reporterre