Après deux semaines de présentiel intégral sur le campus, la faculté Paul-Valéry (Montpellier) a fait le choix du passage des cours en semi-distanciel depuis le lundi 28 septembre. L’objectif est de réduire les effectifs présents, et donc les risques de contamination. Selon le numéro de carte d’étudiant, les élèves ne peuvent – en théorie – assister qu’à une semaine de cours sur deux. Un procédé vanté par la présidence de l’université et mis en valeur par un reportage dans le journal de 20 heure sur TF1, oscillant entre journalisme fallacieux et propagande pro-gouvernementale à peine dissimulée. Au Poing, nous faisons le choix de nous placer du côté des étudiants : avec leurs témoignages, enquête sur la réalité universitaire montpelliéraine.
La rentrée sur le campus de Paul-Valéry avait déjà eu son florilège de controverses : amphithéâtres bondés, manque de moyens mis en œuvre pour garantir le respect des mesures barrières, surcharge des groupes de travaux dirigés… Pour la plupart des étudiants ce sont en réalité des problématiques bien connues, pour ne pas dire les mêmes, années après années. Mais depuis le début de la crise sanitaire, ces difficultés sont exacerbées par les restrictions mises en place afin de lutter contre la pandémie. Jusqu’à verser dans le burlesque, parfois. Comme ces panneaux affichés sur la porte de chaque salle de cours indiquant la jauge maximale de la salle en temps normal et celle en cette période de Covid, impossible à ne pas dépasser. Seule solution ? Aller chercher une chaise vacante dans la salle voisine, ou bien assister au cours à même le sol. Rien d’étonnant jusqu’ici pour les étudiants du campus, mais une source d’inquiétude sur le risque sanitaire encouru, dont on préfère rire (nerveusement).
A la faculté, l’impression demeure que les moyens mis en œuvre pour se prémunir du risque de contamination se résument à des…
Auteur: Le Poing
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