Dans ma chronique du 25 avril, je parlais de la responsabilité d’Emmanuel Macron dans le déclin français sans parler du contexte international. Ce contexte est particulier et nous ramène un siècle en arrière, à une époque de bascule entre deux guerres mondiales, avec une fascisation de l’Europe. Le 30 janvier 1933, le président du Reich allemand, Paul von Hindenburg, appelle au pouvoir Adolf Hitler, chef du parti nazi (NSDAP), après la victoire de ce dernier aux élections législatives du 6 novembre 1932, avec 33,09 %. Dix ans plus tôt, le 30 octobre 1922, après la marche sur Rome, le roi d’Italie charge Benito Mussolini de former le nouveau gouvernement.
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Le 29 septembre 1936, Franco, engagé dans le coup d’État lancé en juillet contre la Seconde République espagnole, est nommé chef du gouvernement par la junte et commandant en chef des forces insurgées. L’extrême droite nationaliste gagne en trouvant des boucs émissaires pour faire oublier les vraies causes des crises, la paupérisation des populations européennes, et bloquer les mouvements révolutionnaires de gauche en s’alliant avec des forces capitalistes. Le bouc émissaire le plus facile est l’étranger.
Stratégie du chaos
Aujourd’hui, Emmanuel Macron invisibilise son action en électrisant son environnement, que ce soit sur la scène internationale avec le conflit entre l’Ukraine et la Russie, ou sur la scène française avec la dissolution de l’Assemblée nationale. Le déclin de la France apparaît comme secondaire chez lui pour imposer un monde autoritaire. La crise écologique s’efface car la résoudre est incompatible avec le capitalisme. Emmanuel Macron est fasciné par les gouvernements autoritaires, Vladimir Poutine, Xi…
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Auteur: Jérôme Gleizes