La « Fondation pour l'école » : harcèlement moral et extrême droite intégriste — Christian HUMBERT

Toujours reconnue d’utilité publique, la Fondation pour l’école (FPE), qui n’est aujourd’hui que l’une des organisations de promotion de la « liberté scolaire » (lire l’école pour les riches ou pour endoctriner), fait l’objet d’une double enquête judiciaire, pour harcèlement moral, fraude fiscale et abus de confiance.

Elle est de surcroît convoquée au tribunal des Prud’hommes pour la mise à pied et licenciement pour faute grave de plusieurs salariés dont sa directrice générale. Et là ça ne rigole plus.

Retour vers le passé

Il faut dire qu’entre les errances de la Fondation « Espérance banlieues », placée à l’époque sous la responsabilité légale de la fondation pour l’école qui l’abritait et établies par un audit extérieur dont le rapport a été rendu fin mars 2019 (et que nous nous sommes procuré), et les frasques fiscales alléguées d’un administrateur, la justice doit s’amuser.

Ah ! Espérance banlieues, la coqueluche des médias de « droite » bienpensante mi-catho mi-marteau à la recherche de solutions miracles pour pacifier les quartiers… Il faut voir ce qu’en a fait un certain Eric Mestrallet, qui confondait apparemment philanthropie et business. Rémunéré illégalement, Mestrallet avait entrainé la fondation pour l’école dans ses frasques. Le rapport d’audit sur lequel se fonde l’enquête administrative d’ailleurs toujours en cours du Ministère de l’intérieur indique, aussi, que l’autre fondateur d’ « Espérance banlieues » est Loup Mautin, agriculteur fanatique des thèses homophobes de la Manif pour tous et du Rassemblement national …Encombrant compagnonnage pour un Mestrallet désormais soucieux de political correctness.

Mais que devient vraiment la fondation pour l’école, qui défrayait encore la chronique à la fin de l’année 2020 ? Nous avons mené l’enquête. Une chose est sûre, l’antre du fascisme scolaire n’a pas entamé sa cure de désintox !

Entre hommes…

Après avoir viré la directrice générale la fondation a logiquement radié toutes les femmes des postes à responsabilité. On en trouve (quand même) au sein du Conseil d’administration, à l’instar de Marie-Bénédicte Rivière-Pain, et de Marie de Préville, fille de l’encombrant Jean-Marie Schmitz, patron du très droitier Secours de France. Pilier d’ICHTUS, aussi, jadis présidé par Jacques Trémolet de Villers en flamboyant avocat de Paul Touvier, l’homme vient toutefois d’être poussé vers la sortie… A croire que l’OAS ne fait plus…

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Auteur: Christian HUMBERT Le grand soir