LA FRANCE À L’AUBE D’UN ÉTAT FASCISTE

… même sans l’article 24 de la loi Sécurité globale

Cette semaine n’a pas été à la faveur de l’article 24. Avec l’évacuation de la République et le tabassage de Michel Zecler, le crash test est foiré, la réalité a parlé. Le fait qu’il légalise une pratique mafieuse empêchant la production de preuves de violences policières et qu’il touche à la liberté de la presse, chère à la corporation des journalistes le rend dur à avaler. Il est probablement déjà mort né. Sans compter que la colère qu’il suscite est en train de produire l’inverse de l’effet recherché.

Par contre, si jamais les autres dispositions de la Loi Sécurité globale et la future loi Séparatisme sont adoptées, Macron aura réussi à poser les piliers d’un état policier couplé à une ségrégation islamophobe légalisée. 

Une question : si l’article 24 saute, restera-t-il des journalistes et des organisations citoyennistes pour s’opposer à cette descente aux enfers ? 

Le maintien de l’article 24 est devenu intenable

En une semaine, pas moins de deux cas d’école viennent de prouver que l’article 24 de la loi sécurité globale est incompatible avec le besoin de vérité dans les affaires de violences policières. Lundi, l’évacuation inhumaine des réfugiés de la place de la République et jeudi le tabassage de Michel Zecler à son studio de musique ont véritablement plongé le gouvernement dans sa propre merde. Maintenant, on se demande plutôt combien de Michel sont actuellement derrière les barreaux pour faute d’images contredisant les mensonges policiers

Par ailleurs la défenseure des droits et de nombreux juristes ont montré que dans les faits, cet article 24 est inutile puisque des lois existent déjà pour réprimer les délits qu’il prétend cibler. Bref, politiquement, cet article 24 est probablement devenu un poids trop lourd à porter pour le gouvernement. Et la création par Castex d’une commission pour « une…

Auteur: CerveauxNonDisponibles
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