La France, déjà championne olympique de la répression

Les jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont débuté le 24 juillet 2024 avec l’ambition d’être « une grande fête populaire » selon son comité d’organisation. Depuis de longs mois, des collectifs dénoncent l’hypocrisie de cet évènement qui sert de prétexte à un nettoyage social sans précédent et la mise en place de mesures liberticides comme l’expérimentation de la surveillance algorithmique, l’assignation à résidence ou l’interdiction d’accéder à certaines zones sans laisser-passer.

Cette répression s’est encore accentuée depuis la semaine dernière avec la volonté de faire taire toute voix contestataire ayant pour objectif légitime de révéler la face cachée de ces jeux olympiques en contradiction avec l’image de tolérance et d’inclusivité que veut se donner le gouvernement français. Image particulièrement mise en avant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture qui a célébré devant le monde entier le passé insurrectionnel de la France ainsi que ses grandes figures féministes, pionnières de la désobéissance civile.

Pourtant, pas un jour ne passe sans une atteinte aux libertés fondamentales et l’utilisation de moyens policiers disproportionnés pour empêcher l’expression d’opinions contraires au récit officiel du gouvernement :
Le 23 juillet, des dizaines d’activistes ont été placé·es en garde à vue pour avoircollé des autocollants « Les JO c’est pas jojo » dans le métro.
Le 24 juillet, 6 personnes ont été perquisitionnées et privées de liberté pendant 60 heures pour une action contre les taxis volants à base de peinture à l’eau sur un bâtiment de l’aviation civile le 1er mai 2024.
Le 26 juillet, une dizaine de personnes ont également été placées en garde à vue préventive sans motif réel. « On sait très bien qu’on les maintient en garde-à-vue pour éviter qu’ils participent à une quelconque action contre les Jeux olympiques »,…

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Auteur: Attac France