La France verse 10 millions d’argent public pour torturer des singes

La France doit cesser l’expérimentation sur les animaux. C’est le message de Victor Prandt au nom du mouvement Révolution Écologique pour le Vivant dont il est le référent en Auvergne-Rhône-Alpes. Bon rappel d’une réalité infernale particulièrement invisibilisée – et pourtant présente dans notre quotidien jusque dans nos fonds publics -, voici leur tribune, très instructive.

Le 16 avril dernier, l’ONG One Voice révélait que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) allait recevoir 500 guenons envoyées par un élevage de singes mauriciens grâce à de l’argent public.

En d’autres termes, 10 millions d’euros investis pour forcer ces guenons à mettre au monde des petits avant d’expérimenter sur ces derniers, puis abattre l’immense majorité de ces êtres. Cette nouvelle enquête nous rappelle que l’État, ici par le biais de cette institution publique qu’est le CNRS, continue de financer les sévices subis par des millions d’animaux chaque année.

La vie des animaux de laboratoire se réduit à un enchaînement de souffrances. Dans le cas des primates à longue queue, bien qu’étant une espèce menacée d’extinction à l’échelle mondiale, des campagnes associatives ont révélé l’extrême cruauté qu’ils subissent lors de leur capture, mais également pendant leur transit dans les aéroports.

Suite à un courrier d’Aymeric Caron, député de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV), la compagnie aérienne Air France a finalement annoncé arrêter le transport de primates en juin 2023. Cette petite avancée doit être félicitée, mais il reste tant à faire pour limiter les souffrances de cette espèce et de tous les autres animaux (chiens, lapins, cobayes, poissons…) qui, chaque année, sont mutilés et tués au nom de la science.

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@GAIMARD/Pixabay

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Auteur: Sharon H.