Nous avons déjà parlé du Sabot dans nos pages. L’amicale de cette excellente revue de sabotage littéraire a eu la gentillesse de nous transmettre son dernier intégral (qui regroupe ses numéros 6 à 10).
Il n’est jamais trop tard pour écrire de bons textes, et c’est d’ailleurs un peu l’histoire de celui que nous publions ici, extrait du N°9 : saboter la ville. Nos oreilles ont cru comprendre que quatre mains se sont affolées quelques heures avant la deadline pour le penser, le raconter, l’écrire. Et il pleuvait dehors.
En littérature comme ailleurs, la qualité faisant rarement la fortune, il est possible de la précommander en participant à leur collecte de fonds par ici.
Concerne « la gang des thriller poètes – GTP » ( SR2 Bordeaux-NA)
(voir rapports des BR17 et BR85 et de la PJ de Royan, La Rochelle, Saint-Nazaire, Biarritz)
Elles seraient au nombre de six ou sept
(bien que)
Le commissaire-adjoint de Saint-Jean-de-Monts affirme en avoir compté dix-sept lors de l’assaut du barrage routier opéré par lui-même et ses trois collègues pour un contrôle de routine le long de la D38. Les témoins n’évoquent d’ordinaire que des nombres inférieurs à dix. Elles surgiraient en hiver le plus souvent, dans les stations balnéaires désertes de la côte atlantique
(on ne les entend jamais venir)
Elles se déplaceraient pourtant toujours en mobylettes, parfois suivies d’une Fiat 500
(turquoise ou opaline ou pétrole selon les sources)
Les autorités n’ont pas réussi à établir avec certitude s’il s’agit d’une seule bande ou deux, voire plus, car des faits similaires se sont produits presque simultanément à grande distance
(trop grande pour la vitesse des mobylettes)
Il n’est pas exclu qu’il ne s’agisse pas en réalité de cyclomoteurs de 50cm3 à variateur, mais de
(trop grande aussi pour une Fiat 500)
Une Fiat 500 bleue fut flashée à quatre reprises par les radars en octobre et novembre entre Blaye et Saint-Nazaire, à respectivement 148, 167 et 174 km/h. Bien que ces effractions furent commises avec des plaques d’immatriculation différentes, les recours de la part des trois détenteurs desdites immatriculations
(aucun propriétaire de Fiat)
laisse à supposer qu’il s’agit de plaques subtilisées ou contrefaites. Une lettre de révocation conditionnelle
[RQ6222a] a été envoyée au titulaire de la quatrième plaque ayant déjà payé l’amende. La lettre demeure jusqu’à ce jour sans réponse, malgré son caractère favorable à un éventuel…
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Auteur: lundimatin