Samedi 17 mai, Hélène Fernandez, animatrice de Femmes libres sur Radio libertaire, auteure antimilitariste, syndicaliste et anarchiste, présentera pour les 126 ans de la création de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, son livre d’une actualité rarissime, avec une superbe couverture de Tardi.
Le patriarcat, les religions, le capitalisme, ces vecteurs de guerre tuent aveuglément. Surtout des femmes à tout âge et partout.
Tuer et exhiber les corps dépecés se généralisent afin de mieux terroriser les populations. Lapider, emprisonner, violer, violenter, réprimer les femmes vise à les déshumaniser, les chosifier. Souvent esclavagisées, elles coûtent moins cher que du bétail ! Corée du Nord, Érythrée, Mauritanie, Afghanistan… atteignent des sommets de barbarie sexiste. Mais, même en France, les femmes restent surexploitées et victimes des patriarches du système économique.
La marche mondiale des femmes regroupe même des organisations antimilitaristes pour éliminer les causes de l’origine de la pauvreté et de la violence : Atalya, militante de l’Internationale des résistants à la guerre (IRG), a purgé 4 mois de prison pour refus de servir Tsahal et l’occupation de la Palestine. Aucune génération n’est née pour tuer ou se faire tuer.
Le 4 octobre 2023, des milliers d’Israéliennes et Palestiniennes marchaient la main dans la main, criant pour l’arrêt du cycle de la violence et de la haine. L’usage de la force restera toujours une impasse.
À Greenham Common, le camp des femmes pour la paix a duré 19 ans (1981-2000) avant d’obtenir le retrait des missiles nucléaires de cette base de la Royal Air Force, située dans le Berkshire, non loin du château des Windsor.
La gangrène militaire n’engendre que prostitution et misère, même si, en 2023, les femmes représentaient 17 % des effectifs des armées françaises (4e rang des troupes les plus féminisées au monde).
La violence…
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