Publié originellement sur : https://interstices-fajawat.org/fr/la-haine-anti-arabe-engrais-du-sionisme/
L’opération militaire répondant à l’attaque sanglante de la résistance palestinien‧ne sur les colonies israéliennes jouxtant le ghetto de Gaza le 7 octobre 2023 a très vite été le théâtre de crimes de guerre contre les populations civiles palestinien‧nes. Rappelons d’abord le véritable bilan de l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre plusieurs bases militaires et colonies du Sud d’Israël[1], ainsi que d’un festival de musique : au cours de l’action armée, 1139 personnes ont été tuées, dont 695 civils (parmi lesquels 71 étranger‧es et 36 enfants) et 373 membres des forces de sécurité (305 militaires, 58 policiers et 10 membres des services de renseignement du Shin Bet)[2]. Le Hamas a également pris 251 personnes en otages (dont de nombreux militaires) dans le but de faire pression sur l’Etat d’Israël, notamment afin d’obtenir la libération de centaines de prisonniers palestinien‧nes, dont plus de 1300 étaient détenus sans charges ni procès avant le 7 octobre 2023[3]. En riposte, l’armée israélienne dit avoir tué plus d’un millier de combattants du Hamas ayant pris part à l’attaque, tandis que des enquêtes indépendantes, ainsi que les témoignages d’un certain nombre de civils israéliens survivants, lui attribuent également un grand nombre de morts civils israéliens parmi ceux officiellement attribuées au Hamas. Les experts invoquent à ce propos l’application du « protocole Hannibal », une directive israélienne de 1986 qui préconise d’éviter au maximum d’avoir à négocier la libération d’otages, quitte à tuer ses propres ressortissants pris en otages lors de l’assaut prévu pour les libérer. Une chose est certaine, c’est que cette aventure sanglante du Hamas a légitimé un déferlement de violence sans précédent de la part d’Israël, qui a été…
Auteur: IAATA