La jeunesse au cœur du mouvement paysan

En effet, la question de la transmission des fermes et de l’installation des nouvelles générations de paysan·nes est cruciale pour s’opposer à l’agribusiness, atteindre la souveraineté alimentaire et faire perdurer des campagnes vivantes et solidaires.
 
Au vu de la transversalité des enjeux, de la question de l’accès aux moyens de production comme le foncier jusqu’aux problématiques citoyennes comme le changement climatique, une articulation des jeunes a été créée afin de les intégrer à la direction du mouvement (un jeune par continent au sein du comité international de coordination) ainsi qu’aux différents groupes de travail et thématiques du mouvement.
 
Si certains défis diffèrent selon les régions, il est intéressant de noter la similitude des difficultés et des revendications des jeunes paysans sur tous les continents : le besoin en formation au travers notamment d’échanges horizontaux intergénérationnels, les aides à l’installation pour faire face aux investissement initiaux importants, le développement d’infrastructures adaptées pour commercialiser et nourrir les populations locales, des politiques rurales permettant des conditions de vies dignes en termes de santé, d’éducation, de culture…
 
La récente Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales pourrait en ce sens servir de ligne directrice pour les politiques nationales et internationales, en s’opposant aux logiques commerciales et aux accords de libre-échange, vers la souveraineté alimentaire !

Jean-Mathieu Thévenot – représentant des jeunes européens à la coordination européenne de la Via Campesina

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Auteur: Attac France