« La journée sans portable est l'occasion de mesurer son degré de dépendance à cet outil »

Mardi 6 février 2024, la « Journée sans portable » est l’occasion de mesurer son degré de dépendance à un outil qui a largement dépassé la place d’un simple accessoire. Tenter, durant une simple journée, de résister à l’appel des notifications, c’est réfléchir à la place prise par cet instrument qui nous ensorcelle toutes et tous.

C’est une histoire d’Amish et de lampe à huile, d’autorisation de la 5G et de possible interdiction de l’usage du portable pour les enfants, d’« en même temps » et d’ambivalence politique. C’est une histoire d’un président de la République qui, les années impaires se fait le chantre de la numérisation de nos vies et envies, déroulant le tapis rouge au petit monde des multimilliardaires de la Silicon Valley et les années paires s’offusquent des choix politiques opérées par le président des années impaires…

Après avoir soutenu le déploiement de la 5G, Emmanuel Macron a profité de sa conférence de presse de rentrée le 16 janvier dernier pour déclarer que « l’irruption des nouvelles technologies bouscule nos repères » avant d’ajouter qu’il est nécessaire de « reprendre le contrôle de nos écrans qui trop souvent enferment là où ils devraient libérer ».

Près de sept heures par jour

En 2019, Agir pour l’Environnement et l’association Priartém ont contesté les attributions de fréquences accordées aux opérateurs d’émettre en 5G dont la vocation première était d’accompagner et stimuler l’augmentation du trafic numérique issue de l’explosion du streaming qui représente désormais près de 80 % du trafic internet mondial. En France au troisième trimestre 2023, selon l’Autorité de régulation des télécommunications, le trafic de données consommées sur les réseaux mobiles s’élève à 3,4 exaoctets, l’équivalent de 75 milliards d’heures de vidéos téléchargées ! Ce trafic a augmenté de 18 % d’une année sur…

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Auteur: Rédaction