« Agriculture durable », « Haute valeur environnementale », « fairtrade », « AB », « Nature & Progrès », « Demeter »… Ces étiquettes ont envahi les linéaires. Or, derrière ces labels se dessinent plusieurs réalités. Un exemple : certains labels sont auto-déclaratifs c’est à dire qu’ils ne nécessitent aucun contrôle, quand d’autres sont certifiés par des organismes indépendants…
Ce flou contribue à ce que des labels soient récupérés par l’agro-industrie. La mention Nature & Progrès par exemple se distingue, en proposant un système de garantie participatif au sein duquel les consommatrices et consommatrices participent directement à la certification des fermes.
Les cahiers des charges sont par ailleurs plus ou moins exigeants – quand ils existent ! – et couvrent des aspects très variables. La multiplication des labels génère aussi de la confusion. Massivement soutenu par les pouvoirs publics, le label « Haute valeur environnementale » (HVE) est par exemple pourvu d’un cahier des charges largement moins exigeant que celui du bio.
Alors que le label AB (Agriculture biologique) est un signe officiel de qualité encadré par une réglementation européenne et contrôlé par des organismes indépendants, HVE est une simple mention valorisante, utilisée uniquement en France. En pratique, les aliments estampillés HVE sont de plus en plus présents dans les cantines scolaires et tendent à supplanter ceux produits en agriculture biologique. Pourquoi des productrices et productrices font-ils le choix du HVE plutôt que du bio, et inversement ?
31 janvier
La jungle des labels, comment s’y retrouver dans notre assiette ?
La rédaction de Basta!, en partenariat avec l’association Arpe (Actions, réflexions et propositions pour l’environnement), a décidé d’organiser une soirée d’échanges autour de cette jungle des labels, afin d’aider les consommatrices et consommatrices…
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Auteur: Rédaction