Aujourd’hui, comme depuis presque un an, le monde de l’université et de la recherche publiques a montré son unité et sa détermination dans le combat contre la LPPR.
Alors que cette rentrée 2020 se déroule dans des conditions catastrophiques, mettant cruellement en lumière la précarité et la pauvreté des étudiant·es, mais aussi le manque de moyens et de titulaires – enseignant·es-chercheur·ses comme BIATSS – dans les universités ; alors que pointe la deuxième vague d’une épidémie de Covid-19 que nous subissons d’autant plus durement que les équipes travaillant sur les coronavirus ont pâti de l’absence de financements récurrents, les député·es débutaient ce lundi 21 septembre l’examen en séance de la LPPR.
Malgré ce contexte très difficile pour nous tou·tes, nous étions plusieurs centaines devant l’Assemblée nationale. BIATSS, ITA, étudiant·es, chercheur·ses et enseignant·es, nous avons crié et chanté notre refus de ce projet de destruction du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous avons été rejoint·es et soutenu·es par des député·es qui portent nos voix dans l’hémicycle.
Masqué·es mais pas bâillonné·es, en dépit du mépris du ministère et de la docilité d’une majorité parlementaire qui vote le doigt sur la couture du pantalon, nous continuons le combat pour obtenir des postes pérennes, des financements stables et à la hauteur des défis auxquels notre société est confrontée, mais aussi des conditions de vie, d’étude et de travail dignes pour tou·tes.
Notre combat a déjà porté des fruits : la LPPR n’est pas aujourd’hui ce qu’elle aurait été sans notre mobilisation : bien des éléments que nous dénoncions (comme les modulations de service pour les enseignant·es-chercheur·ses) ont été sortis du projet de loi. Mais ce dernier…
Auteur : gillesmartinet
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