La lutte contre le colonialisme israélien est aussi un combat syndical

On oublie parfois que l’une des dimensions de l’occupation et de la colonisation israélienne, c’est la surexploitation des travailleurs·ses palestinien·nes et leur extrême marginalisation économique (marquée notamment par un sous-emploi massif), en particulier à Gaza soumis à un blocus inhumain depuis plus de quinze ans. Le combat anticolonialiste a donc nécessairement une dimension syndicale, à la fois en Palestine-Israël mais aussi dans le mouvement international de solidarité avec la lutte des Palestinien·nes.

Cet article de Verveine Angeli est un point de vue qui ne saurait être exhaustif sur la question syndicale et la Palestine. Il est le produit des réflexions et des actions de militant·es de l’Union syndicale Solidaires actif·ves dans le groupe Palestine du syndicat. 

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Il est encore plus difficile dans ces temps de guerre de faire un point précis sur la situation des syndicats palestiniens et leur place dans le contexte. Néanmoins il est remarquable que ceux-ci aient produit un appel international commun « Stop arming Israël, End all complicity » appelant à des prises de position et à l’action pour arrêter d’armer Israël, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps. Cette déclaration est significative à deux titre : elle regroupe des syndicats de Cisjordanie et de la bande de Gaza ; et d’autre part elle regroupe des syndicats officiels et des syndicats indépendants.

Elle est le signe d’une volonté commune d’agir dans une situation dramatique pour le peuple palestinien que ce soit à Gaza sous les bombardements et en Cisjordanie avec les violences des colons et des forces de répression israéliennes qui tuent et emprisonnent, violences qui redoublent depuis le 7 octobre. Elle est un appel aux syndicats du monde…

Un syndicalisme ancré dans la réalité de la colonisation

Travailler en Palestine, être syndicaliste en Palestine, c’est être en permanence confronté à une double contrainte,…

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Auteur: redaction