Le 5 avril 2010, WikiLeaks publiait la vidéo Collateral Murder.
Cette vidéo est le contraire de la propagande : le modèle de journalisme scientifique proposé par Julian Assange.
La propagande est un élément que nous connaissons tous bien, depuis la naissance. Nous la connaissons si bien que nous ne la détectons plus.
En temps de paix, elle peut être légère, presqu’invisible – plus dangereuse peut-être d’ailleurs. Mais en temps de guerre, elle peut se déchaîner car au fond comme l’avait dit Assange, les peuples n’aiment pas la guerre…il faut des mensonges pour la leur faire accepter.
Aujourd’hui, elle est très virulente. Ce ne sont pas seulement les journaux, ce qu’on appelle les informations, les journaux télévisés, non ce sont aussi les émissions, les films, les thématiques retenues.
Aujourd’hui, il faut faire peur pour faire accepter des préparatifs de guerre, c’est-à-dire faire marcher le commerce des armes et tout ce qui l’entoure, enrichir un peu plus encore les multinationales de l’armement.
La peur, on nous la distille depuis des années, peur de perdre son travail, peur de perdre ses revenus, peur de la pauvreté. Aujourd’hui peur de l’attaque ennemie.
Le 5 avril 2010, WikiLeaks publiait la vidéo Collateral Murder.
Cette vidéo faisait partie de milliers de documents authentiques donnant pour la première fois une vision claire et malheureusement réelle de ce qu’était la guerre en Irak.
La vidéo montre des crimes de guerre avérés. Nils Melzer, alors qu’il était rapporteur de l’ONU concernant la torture et les traitements dégradants, a, plusieurs fois, souligné que tirer sur des blessés au sol – seraient-ils même armés – est un crime de guerre. Or cette vidéo montre des soldats des États-Unis tirant sur des civils désarmés et recommençant à tirer sur les blessés, puis ensuite sur les personnes portant secours aux blessés. Cette vidéo montre et fait entendre que ces…
Auteur: Marie-France DEPREZ