La M.E.R. vidée, la Z.A.D. toujours recommencée

Après le coup de force policier mené par les caciques socialistes écocides, les opposants à la rocade du L.I.E.N. ont réussi cinq sur cinq un nouveau rassemblement sur le terrain

Il se passe vraiment quelque chose du côté du L.I.E.N.. Les jours s’y suivent et ne s’y ressemblent absolument pas. Jeudi : moral dans les chaussettes après l’expulsion musclée et la destruction instantanée de la Maison de l’Ecologie et des Résistances, installée en début de mois, entre Grabels et Combaillaux, pour faire obstacle à l’avancée du chantier du troisième tronçon de la rocade écocide du nord-ouest de Montpellier. Dès le lendemain vendredi, les gardes à vue terminées, on relève la tête en conférence de presse dénonciatrice tenue devant la Préfecture.

Puis dès samedi, quarante-huit heures après le coup de force honteux mené par le Conseil départemental – socialiste – de l’Hérault, une centaine d’opposants parvenaient à se réunir sur les lieux. Cela s’est fait en évitant d’en passer par les réseaux sociaux. La grande nouvelle du jour étant qu’il est donc possible de réussir un regroupement large (âges, odédiences, traditions citoyennes ou militantes diverses), au nez et à la barbe des autorités. Déjà remarquables dans leur conduite de l’installation de la M.E.R., ces défenseurs de la garrigue anti-L.I.E.N. n’ont peut-être pas fini de surprendre.

Une misérable estafette de gendarmes locaux s’est présentée seulement une heure après le début des retrouvailles sur le terrain, réduite à conseiller de « ne pas s’installer là ». A peine avaient-ils le dos tourné qu’une grande banderole était dressée, proclamant : « Z.A.D. ici – Non au L.I.E.N. ». Fait de bambous, le support ressemblait à un tipi, à l’instar de plusieurs autres, plus modestes, disséminés alentour. Ce côté éphémère n’a pas qu’un sens esthétique : d’un côté la violence d’État,  la…

Auteur: Le Poing
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