Communiqué du Collectif Palestine Vaincra publié le 11 décembre 2021 :
Depuis plusieurs mois, des responsables du B’nai B’rith et de NGO Monitor (des organisations proches de l’extrême droite israélienne) mènent une campagne sur les réseaux sociaux pour tenter d’intimider le Collectif Palestine Vaincra. Ces derniers jours, ces attaques se sont focalisées sur la présence d’un autocollant « boycott Israël » sur une affichette dans un magasin Auchan de Toulouse et un collage d’affiches à l’Université Toulouse Jean Jaurès.
Cette campagne de propagande ridicule s’est dotée d’une tribune depuis que la chaîne israélienne I24news a consacré pas moins de deux débats sur ce sujet dans son émission « Les Grandes Gueules du Moyen-Orient » présentée par Benjamin Pretover. Fidèles à nos principes antiracistes de boycott d’Israël, de ses produits et de ses institutions, nous avons décliné une seconde fois une invitation à participer à cette émission sur une chaîne de télévision à la ligne éditoriale ouvertement réactionnaire.
Afin de donner du crédit à cette campagne, la mairie de Toulouse a envoyé Maxime Boyer, maire adjoint et vice-président de Toulouse Métropole, participer à ce cirque médiatique au sein des « Grandes Gueules du Moyen Orient » sur I24news : « Nous condamnons ce collectif et les multiples actions qu’ils mènent depuis plusieurs mois sur l’ensemble de la ville sur le domaine public mais également parfois à l’intérieur des universités ou dans d’autres structures. » Et Boyer de poursuivre en se vautrant dans une comparaison abjecte, associant le Collectif Palestine Vaincra aux attentats de Mohammed Merah. Sa logorrhée continue par cette annonce : « nous mobilisons, en lien en particulier avec le CRIF, les services de l’État. Nous avons saisi le préfet et le procureur de la République pour que chacun prenne ses responsabilités. Et qu’ensuite il puisse y avoir des processus judiciaires qui soient mis en œuvre afin de rétablir le droit ». Il conclut en affirmant : « Nous appelons à la dissolution de toutes les structures qui contreviennent au pacte républicain ».
Pour tenter de jeter le discrédit et l’anathème, ils mentent éhontément. À titre d’exemple, ils affirment que le boycott d’Israël est illégal en France. Faux ! La Cour Européenne des Droits de l’Homme a d’ailleurs condamné la France en juin 2020 pour « entrave à la liberté d’expression » suite à ses condamnations de militant·e·s de Mulhouse qui…
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Auteur: IAATA