Environ 7000 personnes ont participé à la manifestation contre l’extrême droite à Montpellier, ce vendredi 14 juin. Des chiffres qui laissent présager que la mobilisation sera importante dans les près de 200 autres communes mobilisées ce week-end.
Vendredi, 18 heures. L’heure et le jour de la manifestation contre l’extrême droite ne sont pas habituels dans la capitale héraultaise, mais la situation politique ne l’est pas plus, puisque Jordan Bardella (RN) pourrait devenir Premier ministre dans trois semaines.
Le rassemblement appelé par une cinquantaine d’organisations syndicales – dont la CGT, la CFDT, la FSU, l’UNSA, et Solidaires – politiques et associatives ne cesse d’enfler, en moins d’une heure, il passe de quelques centaines à quelques milliers. Pour accueillir les retardataires qui sortent du travail, le camion-sono de la CGT crache la chanson anti-raciste des Berurier Noir « Salut à toi ». Un peu plus loin, l’organisation antifasciste Jeune Garde regroupe ses troupes autour d’un immense étendard signé de son logo et d’une banderole où est inscrit « Unité face à l’extrême droite, la jeunesse en première ligne ».
Les jeunes justement, et même parfois les très jeunes, sont particulièrement nombreux dans le défilé qui réunira jusqu’à près de 7000 personnes (4000 selon la police, 10 000 selon la CGT). Mais contrairement à la première protestation du lundi 10 juin, au lendemain de la dissolution, ils ne représentent pas 80 % des manifestants. Ce coup-ci, les organisations syndicales signataires de l’appel national ont mobilisé leurs militants. De même que les partis politiques qui composent le Front populaire qui s’est doté d’un programme de gouvernement, présenté le matin même, lors d’une conférence de presse à Paris.
Le Front populaire comme horizon
Parmi les retardataires, le maire PS de Montpellier, Michael Delafosse rejoint la manifestation avant qu’elle…
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Auteur: Stéphane Ortega