La marche contre l’antisémitisme vire à la crise de nerfs pour la Macronie

Officiellement, l’organisation dimanche 9 novembre de la « grande marche pour la République et contre l’antisémitisme n’a rien de compliqué », dixit l’entourage de Yaël Braun-Pivet à Politis. En coulisses, l’initiative de la présidente de l’Assemblée avec son homologue du Sénat, Gérard Larcher, se heurte à « quelques difficultés techniques et politiques », euphémise un parlementaire de la majorité.

Sur le plan légal, pas de problème : « Une marche initiée par les second, troisième (Élisabeth Borne sera de la partie) et quatrième personnages de l’État, ce n’est pas un rassemblement de zadistes », ricane une source du ministère de l’Intérieur. Il est vrai que le pouvoir s’est davantage illustré dans la répression des mouvements sociaux, des gilets jaunes aux manifestations contre la réforme des retraites, que dans l’organisation de grands rassemblements depuis la grande marche de François Hollande au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, en 2015.


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Sur le plan protocolaire, là encore, les usages laissent peu de place à l’improvisation : le cortège de tête comprendra la Première ministre, les anciens présidents de la République (Nicolas Sarkozy a annoncé sa présence), les anciens Premiers ministres (tels Manuel Valls) et les représentants des cultes.

C’est une décision totalement impulsive de Yaël, elle n’en a parlé à personne avant de l’annoncer.

Une députée macroniste

Les choses se corsent pour le reste des participants : « Zéro coordination, c’est le bordel. Organiser une manif, ça ne s’improvise pas », peste un cadre de la majorité, qui observe une certaine confusion sur les boucles de l’application Telegram des élus…

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Auteur: Nils Wilcke