«Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine société» dit G. #Darmanin, ministre de l’intérieur le 24 juillet. Nous sommes en effet d’accord pour mettre fin à la sauvagerie des capitalistes qui pourrissent notre société et nos vies.
Le recours au mot #ensauvagement pour désigner les jeunes des quartiers populaires, présente l’avantage de rejeter cet autre dans l’animalité, donc de le disqualifier sans appel dans ses façons de faire et d’être. Il exprime un racisme de peau doublé d’un #racisme de classe.
«Il n’y a pas un racisme, mais des racismes, il y a autant de racismes qu’il y a des groupes qui ont besoin de se justifier d’exister comme ils existent, ce qui constitue la fonction invariante des #racismes» P. #Bourdieu, Le racisme de l’intelligence, ? de Sociologie p. 264
J. #Castex a dénoncé le 15 juillet «la banalisation de la délinquance du quotidien» et « les petites incivilités, le tag, l’insulte, le petit trafic» qui «gâchent la vie des gens». Mais la propagande des #milliardaires et de leurs obligés est bien plus #dévastatrice.
«La montée du sentiment d’insécurité» provient plutôt de la peur de la «sauvagerie» des politiques et des banquiers qui ne rémunèrent plus l’épargne populaire afin qu’elle s’investisse sur les marchés spéculatifs où elle sera mangée par les loups de la finance internationale.
Auteur : Monique et Michel Pinçon-Charlot
Fil Tweeter du 7 septembre 2020 : @PINCON_CHARL0T
Leur site web : sociocites.com
