Depuis le début de l’année, la mobilisation contre le projet d’autoroute A69 entre Castres et Toulouse ressurgit partout. La société Atosca, concessionnaire de l’A69, multiplie les annonces dans la presse à propos de l’avancée du chantier, assurant que « 95 % des opérations de déboisement ont déjà eu lieu », que « 45 % du budget a déjà été engagé, soit 200 millions sur les 450 millions du projet » et que la mise en service de l’autoroute est toujours prévue pour 2025.
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Du côté des opposant·es, les festivités ont été lancées par une campagne d’action locale et nationale nommée « Le grand Carnaval : démasquons la MAFIA69 ! » ciblant les acteurs qui portent et soutiennent le projet d’autoroute. Le 10 février, la lutte a pris une dimension internationale avec la présence d’une délégation internationale de Friday for future et de Greta Thunberg. Depuis le 15 février, la pression est montée d’un cran.
Sur le terrain, « écureuils » VS forces de l’ordre
Le bois du lieu-dit La Cremade, renommé ZAD de la Crem’arbre par les militant·es qui l’occupent depuis le début de l’année, est le dernier bastion végétal sur le tracé de la future A69. La société Atosca, concessionnaire de l’A69, estime avoir le droit de le défricher depuis le 15 février, ce que contestent les opposant·es. Les militant·es sur place documentent sur les réseaux sociaux les agissements des forces de l’ordre (FDO) qui tentent d’évacuer la forêt par tous les moyens. Des images les montrent en train de détruire les cabanes au sol, de mettre le feu à des biens, de déverser de l’essence au pied des arbres au sommet desquels sont perchés des écureuils (surnom des défenseurs des…
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Auteur: Vanina Delmas