« Les disputes de personnes et d’ego doivent être interrompues »
Julia Cagé, professeure d’économie, Sciences Po Paris, initiatrice de l’appel : unionmaintenant.fr
Aujourd’hui, la principale force d’opposition à l’extrême droite, ce n’est plus celle portée par Emmanuel Macron, qui fait 15 % des suffrages aux élections européennes, mais les gauches et les écologistes. Ce camp-là représente pas moins de 32 %. Un score qui pourrait être encore plus élevé s’il s’accompagne d’une réelle dynamique de mobilisation. Il faut impérativement un seul candidat de gauche par circonscription. Si la gauche n’arrive pas à se mettre d’accord, elle va faire gagner l’extrême droite dans trois semaines. C’est cela, la condition de la victoire.
La société civile ne peut faire sans les partis, mais les partis ne peuvent pas rester seuls dans cette course. Car c’en est une : un dépôt de candidature en une semaine, et seulement deux semaines de campagne, cela représente un véritable déni de démocratie. Bien sûr, la société civile n’est pas là pour se substituer aux partis. Mais elle se mobilise. Elle affirme un message simple. Les disputes de personnes et d’ego doivent être interrompues. C’est l’histoire de France qui se joue.
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Nicolas Mayer-Rossignol, maire PS de Rouen
Le résultat du 9 juin se résume à deux mots : l’effroi et l’espoir. L’effroi car l’extrême droite française n’a jamais été aussi haute dans notre pays et en Europe. Longtemps érigé en prétendu rempart, le macronisme n’est plus. Emmanuel Macron a été élu pour faire…
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Auteur: Hugo Boursier