Une alerte cyclonique de niveau 2, la plus élevée, sera déclenchée sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie samedi 6 mars, en raison du passage du cyclone Niran.
Il génère des vents à 170 kilomètres/heure près de son centre et des rafales à 240 km/h et se situe actuellement à environ 750 kilomètres à l’extrême nord de la Nouvelle-Calédonie. Une alerte au tsunami a été déclenchée dans la nuit après un séisme de magnitude 8,1 à proximité des îles Kermadec. La montée des eaux a été bien moindre que prévue et deux heures plus tard, l’alerte était levée dans l’ensemble des territoires français du Pacifique.
« Niran accélère sa course et se décale vers l’Est Sud-Est. Au cours des prochaines 24 heures, ce cyclone tropical pourrait atteindre son pic d’intensité avec des rafales de l’ordre de 270 km/h près de son centre », a indiqué Météo-France NC. L’alerte cyclonique numéro 2, qui recommande de rester confiné à l’intérieur des habitations, sera déclenchée samedi matin à 6 heures (20 heures à Paris vendredi) sur 25 communes de la Grande Terre et des îles Loyauté, puis elle sera étendue deux heures plus tard à tout l’archipel.
Les populations vivant en zones côtières ont en outre été invitées à évacuer
Il se rapprochera de la Nouvelle-Calédonie et son centre devrait passer à quelques dizaines de kilomètres du nord-ouest de la Grande Terre samedi. Puis frôler le Sud-Ouest de la Grande Terre en fin de journée. Il sera alors cyclone tropical intense. « Son intensité et sa position à ce moment-là restent toutefois soumises à incertitude », modère toujours Météo-France NC. Mais en précisant : « À ce stade, il n’est pas complètement exclu que le centre du cyclone, avec les vents les plus forts à proximité de l’œil, touche la Grande Terre. »
Compte tenu des fortes pluies et de la violence des vents qui sont attendus, plusieurs communes, dont Nouméa où 10.000 personnes vivent en habitat précaire, ont ouvert des centres d’hébergement. Les populations vivant en zones côtières ont en outre été invitées à évacuer, en raison des risques de submersion marine. La compagnie domestique Aircal a par ailleurs mis ses quatre appareils à l’abri à Brisbane en Australie.
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Auteur: Reporterre