Entre fin octobre et fin décembre 2024, « le léopard de Perse a été observé à quatre reprises » par un piège photographique dans le parc naturel d’Oust-Ourt, plateau désertique de la région de Mangystaou (ouest), a annoncé le Comité kazakh pour les forêts et la faune.
Habitant dans le Caucase, en Turquie, Iran, Irak ainsi que certains pays d’Asie centrale, la panthère de perse est considérée comme « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en raison d’un déclin constant de la population adulte. En cause : le braconnage, la destruction de son habitat naturel et le manque de proies.

Panthère de Perse – Crédit : Réserve naturelle de Ustyurt
On estime qu’il reste actuellement entre 750 et 1 044 individus dans le monde, et seulement 0 à 5 individus au Kazakhstan ! D’une superficie de 223 000 ha, la réserve d’Ustyurt est certainement l’un des sites naturels protégés les plus méconnus et des plus difficile d’accès. La présence du léopard de Perse a été confirmée dans plusieurs zones de la réserve de janvier à août 2024, pour la première fois depuis février 2022 : une magnifique nouvelle pour la conservation de l’espèce.


Panthère de Perse à l’affut – Crédit : Réserve naturelle de Ustyurt
« Le retour du léopard de Perse est un symbole de la restauration de l’écosystème d’Oust-Ourt. Ce succès nous motive à poursuivre nos travaux pour étudier et protéger ce prédateur rare », se félicitent les représentants du parc naturel kazakh auprès de l’AFP. « Cela confirme que ce lieu est un habitat important pour cette espèce rare, au bord de l’extinction ».
Alors que les villes kazakhes sont extrêmement polluées, les autorités agissent depuis quelques années pour protéger ou réintroduire dans la nature d’autres espèces endémiques menacées, comme la panthère des neiges, l’antilope saïga, le cheval de Przewalski ou le…
Auteur: La Relève et La Peste