La participation des syndicats à la « marche contre la vie chère » fortement compromise

 

La France insoumise a fait part de sa volonté d’organiser une « marche contre la vie chère » mi-octobre. Une initiative qui souhaitait associer les syndicats. Mais Solidaires n’ira pas, la FSU probablement pas non plus, et la CGT traine des pieds.

 

Les trois plus grosses organisations syndicales engagées dans la construction d’une « marche contre la vie chère » aux côtés de la NUPES ne mettront pas toutes leurs forces dans la bataille pour mobiliser. C’est ce qui ressort d’une réunion entre les membres de la NUPES, des syndicats et des associations qui a eu lieu ce 12 septembre. Certains syndicats ne signeront même pas le communiqué d’appel à manifester.

C’est le cas de l’Union syndicale Solidaires. C’est pour l’heure la seule organisation à avoir clairement refusé de signer un appel à défiler avec la NUPES mi-octobre. De son côté, la FSU, se laisse encore un peu de temps pour décider, même si son secrétaire général n’y croit déjà plus.« On n’appellera très probablement pas », concède Benoît Teste. Quant à la CGT, elle, lambine. « On attend de voir comment la grève interprofessionnelle du 29 septembre va se dérouler avant de se prononcer », assure Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. Des hésitations qui en disent long et montrent bien que s’afficher dans la rue aux côtés des leaders de la NUPES est loin d’être une priorité. L’implication dans la « marche contre la vie chère » se fera donc à minima.

 

Indépendance syndicale

 

Une première réunion rassemblant toutes les organisations syndicales proches de la gauche, les membres de la NUPES (plus le NPA) et des associations avait déjà eu lieu le 23 août (voir notre article complet sur le sujet). Si aucune décision n’avait été prise alors, aucune organisation syndicale ne s’était montrée défavorable à la signature d’un appel commun à manifester. Que s’est-il passé depuis ?

Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon lors de l’université d’été de la France insoumise ont été mal prises par les syndicats. « Nous aurons une belle marche à la moitié du mois d’octobre. Et si tout le monde n’est pas d’accord, et bien c’est pas grave, on fera avec ceux qui sont d’accord » avait alors annoncé le leader insoumis.

Un coup d’éclat qui tombait particulièrement mal. A savoir le lendemain de la publication d’un communiqué signé par les syndicats et les membres de la NUPES précisant bien que les discussions étaient toujours en cours. « Ce n’est pas…

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Auteur: Guillaume Bernard