Depuis plusieurs années la Pride de Dijon est organisée par le Collectif 25 Novembre, collectif féministe révolutionnaire… Et cela fait aussi longtemps que l’on observe des tentatives de récupération de la part de la Mairie, dans l’objectif d’imposer une autre Pride, plus lisse, plus commerciale & dépolitisée.
En 2024, tout est allé encore plus loin. Cette année, diverses organisations ont lancé des réunions de préparation dès le mois de septembre 2023, en ayant clairement fait le choix de ne pas inviter le C25.
Quand nous avons enfin réussi à assister aux échanges, qu’avons nous découvert ? Une Pride avec des avis très mous-du-genou, sans revendications claires, qui se voulait apolitique et au sein de laquelle on entendait l’idée de se faire financer par la SNCF et de respecter le Contrat d’Engagement Républicain.
Pour nous, la Pride ne peut pas ne pas être politique. Pour l’organiser, il faut bien sûr être LGBTQIAP+ mais cela ne suffit pas. La Pride, historiquement, est une une révolte. Et elle doit le rester ! Dijon ne veut pas d’une Pride apolitique. Ni d’une Pride avec un char Fun Radio-hétéro. On veut une Pride politique, radicale, avec le sound system tekno féministe des Acablantes. Et c’est ce que nous avons fait.
En 2024, malgré les manœuvres de la Mairie et un lancement d’organisation apolitique, nous avons finalement récupéré et construit une Pride plus forte, portée par une inter-orga déterminée. Une inter-orga avec des collectifs queers féministes en lutte, des organisations syndicales en lutte, des associations EN LUTTE !
Répression et fascisme
La loi raciste contre l’accueil de personnes migrantes en France est passée en décembre 2023, et le texte s’inspirait très clairement de la thèse de la préférence nationale de Marine Le Pen. Les néolibéraux du gouvernement…
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