La question Ouïghoure, une nouvelle arme idéologique contre la Chine — Rassemblement Communiste

Depuis quelques années, un nouveau thème est apparu dans les médias dominants : la présumée oppression du peuple ouïghour dans la région chinoise du Xinjiang. « Génocide », « enfermement massif » dans des « camps de concentration », « stérilisation forcée », « trafic d’organes », « culture éradiquée », « religion opprimée »… tout y passe. Face à ces accusations, le gouvernement chinois se défend de toutes les attaques. Comment faire le tri dans les arguments ? Qui sont les accusateurs, et qu’en dit le Parti Communiste Chinois ? Que cachent ces attaques et quel est leur sens ? Il faut essayer d’y voir plus clair, au risque de se laisser embarquer dans cette nouvelle guerre froide antichinoise.

I. Un génocide sans preuves

Disons-le d’emblée, la majorité des informations sur le Xinjiang qui circulent sont tout simplement fausses. Photos réutilisées, trafiquées ou prises hors contexte : la plupart du temps il ne suffit que de quelques recherches pour montrer l’absurdité de ces affirmations. Souvent les pseudos preuves imagées sont des mises en scènes, lorsqu’elles ne proviennent pas d’autres pays.

Certaines accusations sont plus difficiles à réfuter factuellement, tant elles sont invraisemblables. C’est le cas de la rumeur qui expliquait que des prisonniers ouïghours étaient vendus en masse à l’Arabie Saoudite, qui serait prête à payer beaucoup pour trouver des organes « halal ». Comme souvent sur ce thème, nous n’avons qu’une seule source, en l’occurrence un médecin chinois qui vit hors de Chine, et qui s’exprime sur Radio Free Asia (radio créée et financée par la CIA). Cet individu va raconter son histoire pendant plusieurs mois, apportant parfois des informations contradictoires entre elles… mais jamais aucune preuve. Et on retrouve toujours le même procédé : on propose un titre choc, on s’appuie sur la méconnaissance du grand public des réalités chinoises, pour au final ne jamais apporter de preuves.

Les accusations contre la Chine suivent toutes ce schéma. Quand on cherche à retracer l’historique de leur apparition, on a souvent du mal à trouver les vraies sources factuelles, tout simplement car il n’y en a pas. Les quelques fois où on peut retrouver le cheminement de l’information, ce sont toujours les mêmes réseaux qui apparaissent :

· Le « Congrès mondial des Ouïghours », qui est financé par la National Endowment for Democracy, une fondation du Congrès des États-Unis qui soutient l’opposition dans les pays où…

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Auteur: Rassemblement Communiste Le grand soir