Revue de presse choisie sur le gros mouvement de protestation des agriculteurs qui persiste malgré les enfumages gouvernementaux de ce vendredi.
Mais d’abord, quelques remarques :
Le gouvernement Macron représenté par le 1er ministre fait du blabla, promet des aides d’urgence (déjà en partie prévues) et quelques mesures superficielles.
Mais rien de sérieux sur le fond, aucune remise en cause évidemment du modèle agro-industriel ni du libre marché.
C’est du rafistolage et quelques offrandes pour tenter de calmer la révolte agricole et de diviser les paysans contestataires. (en Drôme-Ardèche, certains barrages vont être levés vendredi soir ou vont l’être samedi, notamment ceux « contrôlés » par les syndidats FDSEA et JA)
Attal : du rafistolage et quelques offrandes pour tenter de calmer la révolte agricole et de diviser
Et au passage la nature est sacrifiée pour faire passer un peu les multiples effets néfastes du libre échange capitaliste généralisé. Les « normes environnementales » (qui seraient parfois à améliorer, vu qu’elles viennent d’en haut de manière bureaucratique et autoritaire) servent de bouc émissaire afin de pouvoir perpétuer un système productiviste et de concurrence mondialisée qui tuent les agriculteurs et démolit la planète. Les agri-managers productivistes co-responsables du désastre qui dirigent la FNSEA doivent être satisfaits.
Dans ce modèle de société étatique et capitaliste, s’en remettre à l’Etat et au Marché, qui sont les sources principales des problèmes, est une impasse suicidaire.
En rester à des objectifs réformistes et corporatistes est une impasse également. Car les problèmes sont vastes et profonds et dépassent l’agriculture, et puis il faudrait un rapport de force puissant, donc avec d’autres secteurs, pour vraiment faire basculer positivement les choses.
Si de nombreux consommateurs se tournent vers les produits alimentaires peu chers et de…
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