La Rose blanche est le nom d’un groupe d’étudiant·es qui a résisté aux nazis entre juillet 1942 et février 1943 en Allemagne, en distribuant des tracts dissidents au régime. Cette récupération est honteuse pour la mémoire collective, comme pour les familiers de celles et ceux qui ont enduré le nazisme. Le pire reste la manipulation qui va avec : ces groupes, qui font de la désinformation et relaient la propagande d’extrême-droite, osent usurper le nom de « La Rose blanche ». Un confusionnisme inacceptable, qui révèle à quel point l’extrême-droite veut se réapproprier l’Histoire, la manipuler pour atteindre ses objectifs politiques.
Nice, Paris, Marseille, Montpellier et des dizaines d’autres villes de France, forment le « terrain de bataille » dont s’enorgueillit les militants du groupe complotiste « la Rose Blanche ». Son réseau de base est virtuel, via l’application Telegram, mais concrètement, tout se passe sur le terrain. C’est à travers une incroyable panoplie d’autocollants que ces militants tentent d’éveiller « le peuple » (endormi) aux simples vérités : le covid est une fausse pandémie, le vaccin fait partie d’une série de mesures génocidaires qui visent à anéantir une grande partie de la population mondiale, et le Grand Reset (qui est déjà là) sera l’antichambre d’un Nouvel Ordre Mondial.
Aujourd’hui, au-delà de la boucle mère @laroseblanchefr, plusieurs nouveau canaux, qui sont utilisés comme boucles d’échange, ont été créés dans 16 régions françaises. On y trouve des messages holistiques, des liens vers des médias alternatifs d’extrême droite, ou des sites, webtv’s et blogs complotistes, antisémites, etc.
À l’usurpation du nom…
La suite est à lire sur: www.lamuledupape.com
Auteur: Ricardo Parreira