La Servante écarlate : miroir de la fragilité de nos droits

La Servante écarlate : miroir de la fragilité de nos droits

La Servante écarlate : miroir de la fragilité de nos droits

Imaginez un monde où les femmes sont réduites à leurs capacités reproductives et où l’homosexualité est interdite. C’est le thème de la série La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale) dont la dernière saison commence ce mois-ci. Basée sur le roman éponyme de Margaret Atwood, cette dystopie nous avertit des dangers du dogmatisme religieux. Pourquoi cette œuvre résonne-t-elle si fort aujourd’hui ?

Immédiatement après la réélection de Donald Trump, les ventes de romans dystopiques aux États-Unis ont explosé. Parmi eux, 1984 de Georges Orwell et The Handmaid’s tale de Margaret Atwood. Publié en 1985, ce dernier dépeint une théocratie totalitaire nommée Gilead, dans laquelle les femmes fertiles sont réduites à l’esclavage, privées de leurs noms et régulièrement violées pour produire des enfants pour les Commandants et leurs épouses. Ce classique de la littérature anglo-saxonne relate le parcours d’une femme et sa lutte pour survivre dans un monde où plus aucune lueur d’espoir ne semble pouvoir émerger.

La série basée sur ce roman, démarrée en 2017 et dont la sixième et dernière saison sera diffusée à partir du 8 avril, reste fidèle à l’atmosphère du livre et conserve ses thématiques fondamentales. Elle prend toutefois des libertés créatives en développant davantage la complexité des personnages, donnant un rôle central à la résistance au fil des saisons, créant également une suite à la fin de l’histoire imaginée par Margaret Atwood.

Si les États-Unis ne sont pas encore Gilead, les mesures prises sous l’administration Trump 2.0 poussent dans cette direction. La Servante écarlate n’est plus seulement une dystopie, mais une mise en garde face à des reculs concrets des droits humains – plus particulièrement ceux des femmes et des minorités – et…

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Auteur: Elena Meilune