La traite des enfants est devenue une grosse affaire en Amérique — Hervé G

par John W. Whitehead et Nisha Whitehead

« Les enfants sont ciblés et vendus pour le sexe aux États-Unis chaque jour. »
— John Ryan, Centre national pour les enfants disparus et exploités

Il faut être vraiment mauvais pour prostituer un enfant à des fins sexuelles, et cela existe parmi nous à chaque minute de chaque jour.

Considérez ceci : toutes les deux minutes, un enfant est acheté et vendu pour le sexe.
Des centaines de jeunes filles et garçons, dont certains n’ont que 9 ans, sont achetés et vendus pour le sexe, jusqu’à 20 fois par jour.

Les adultes achètent des enfants pour le sexe au moins 2,5 millions de fois par an aux États-Unis seulement.

Rien qu’en Géorgie, on estime que 7 200 hommes (dont la moitié dans la trentaine) cherchent à acheter des relations sexuelles avec des adolescentes chaque mois, soit en moyenne environ 300 par jour.

En moyenne, un enfant peut être violé par 6 000 hommes sur une période de cinq ans.
On estime qu’au moins 100 000 à 500 000 enfants (filles et garçons) sont achetés et vendus à des fins sexuelles aux États-Unis chaque année, et que jusqu’à 300 000 enfants risquent d’être victimes de la traite chaque année. Certains de ces enfants sont enlevés de force, d’autres sont en fugue et d’autres encore sont vendus au système par des parents et des connaissances.

Le viol d’enfants est devenu un Big Business aux EU.

Ce n’est pas un problème rencontré uniquement dans les grandes villes. Cela se passe partout, juste sous notre nez, dans les banlieues, les villes et les villages à travers le pays.

Comme le souligne Ernie Allen du National Center for Missing and Exploited Children, « la seule façon de ne pas trouver cela dans une ville des EU est tout simplement de ne pas le chercher ».

Comme tant de maux parmi nous, le trafic sexuel (et la sexualisation des jeunes) est une maladie culturelle enracinée dans le cœur des ténèbres de l’État policier. Il parle d’une corruption sordide et de grande envergure qui s’étend des plus hauts sphères du pouvoir (gouvernemental et entrepreneurial) jusqu’aux coins les plus cachés et s’appuie sur notre silence et notre complicité pour fermer les yeux sur les actes répréhensibles.

On estime que le nombre d’enfants qui risquent d’être victimes de la traite ou qui ont déjà été vendus au commerce du sexe remplirait 1 300 autobus scolaires.

Internet est devenu le principal moyen utilisé par les prédateurs sexuels pour cibler et vendre de jeunes enfants à des fins sexuelles. « Un enfant sur cinq en…

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Auteur: Hervé G Le grand soir